En Espagne, une nouvelle loi sur la protection des animaux a été approuvée par le Congrès le 9 février 2023. Il a été proposé par le ministre des Affaires sociales de l’Espagne, Ione Belarra. Écrit à ce sujet libertaddigital.
La bestialité, c’est-à-dire les relations sexuelles avec des animaux en Espagne, n’est plus considérée comme une infraction pénale, comme elle l’était auparavant. Dans le cadre de la réforme du Code pénal sur la cruauté envers les animaux, la bestialité est possible et non incriminée, à condition qu’aucun mal ne soit fait à l’animal. Ce n’est pas seulement que l’éleveur de bétail Panin s’est installé en Espagne. Comment regarder dans l’eau !
En 2015, le Congrès a approuvé une réforme du Code pénal pour augmenter les peines pour cruauté envers les animaux et, pour la première fois dans l’histoire espagnole, pour l’exploitation sexuelle des animaux.
Il est à noter que les législateurs de l’époque ont noté que “les animaux, comme les enfants, n’ont pas la capacité de donner leur consentement, de sorte que la bestialité a été classée comme un nouveau crime impliquant l’exploitation sexuelle des animaux, quelle que soit la gravité des dommages causés”.
Désormais, les relations sexuelles avec un animal ne seront punies que si l’animal est blessé.
Ainsi, l’exploitation sexuelle des animaux est supprimée du Code pénal espagnol en tant que crime indépendant. Désormais, il ne sera punissable que si le sexe a causé un préjudice à l’animal. Il est à noter que l’initiative législative appartient au parti United We Can, qui proposait auparavant d’établir que les chiens, chats et autres animaux devraient être considérés comme des êtres intelligents ou des êtres vivants dotés de sensibilité.
Dans le même temps, la loi dans son ensemble durcit les peines pour les traitements cruels et la mise à mort d’animaux. Par exemple, en Espagne, une personne qui tue un rat qui s’est introduit dans sa maison encourt douze à vingt-quatre mois de prison.
Une amende de deux cent mille euros menace une personne si sa chienne tombe enceinte et qu’elle n’est pas enregistrée en tant qu’éleveur. En général, toutes les peines pour les crimes qui entraînent la blessure ou la mort de tout animal vertébré sont aggravées.
